Et si ça ne marchait pas ?

Nous avons déjà tous entendu cette phrase : un bilan de compétences ça ne sert à rien !

Derrière un conseil qui se veut bienveillant, vous vous retrouvez stoppé net dans votre élan.

Dans cet article je vous propose de prendre un peu de la hauteur et de questionner ce qui a été dit.

Premièrement la notion d’utilité est une vision tout à fait personnelle puisque difficilement mesurable. Demandez ainsi à la personne quelles étaient ses attentes dans la mesure où celles-ci peuvent totalement différer des vôtres. En effet, même si l’objet d’un bilan est de construire un ou plusieurs projets professionnels les motivations et besoins qui sont à la source de cette démarche sont de natures variées.

Deuxièmement un bilan de compétences nécessite de disposer d’un temps minimum en dehors des rendez-vous pour pouvoir cheminer sur vos pistes professionnelles et aller chercher de l’information (à travers des recherches documentaires, des entretiens avec des pro et/ou des recruteurs). Votre réflexion, pour avancer, a besoin d’être nourri car il est hors de question d’envisager un changement ou une évolution de votre vie professionnelle sans disposer de tous les éléments nécessaires à une prise de décision éclairée. Demandez alors à cette même personne si elle a pu consacrer du temps pour réaliser son bilan de compétences ou si, malheureusement, elle n’a pas été dans des conditions favorables pour le faire.

Enfin, on parle souvent d’un feeling qui doit exister entre vous et le consultant qui vous accompagne mais cela ne constitue pas un critère suffisant pour choisir un consultant plutôt qu’un autre ou même appréhender la qualité d’un bilan de compétences. En effet, il est important qu’on vous présente les outils et la méthodologie qui seront employées durant le bilan de compétences afin de vous assurer que cela correspond à votre vision de l’accompagnement et à votre manière de fonctionner. En effet, chaque cabinet est différent et vous pourrez ainsi rationaliser votre décision en vous basant sur des éléments concrets et tangibles. Demandez ainsi sur quels critères la personne s’est reposée pour effectuer son choix.